Esquissez trois pas dans le paysage et de ce fait tracez une ligne :
un point de départ, un point d’arrivée et deux espaces de part et d’autre s’offrent avec leurs différences.
A moins que vous ne tourniez en rond.
Les limites, celles que l’on nous impose, et celles que l’on s’impose.
La vie comme une histoire de tracés dans l’espace.
fait l’inventaire des nombreux espaces qu’elle traverse, dans une accumulation poétique et silencieuse : est-ce que photographier ce n’est pas toujours montrer le même espace, celui qui nous touche où que l’on soit ?
a suivi le parcours d’Isabelle Imbert qui a hérité, à la mort de son père, de son outil de travail : un atelier de mécanicien, des milliers d’objets superposés, 40 années de labeur accumulées. Comment prendre possession d’un territoire dont on hérite ? Comment pénétrer dans le domaine réservé d’un être cher et le faire sien ? Comment le désacraliser ? Est-ce possible, et comment ?
a parcouru la frontière de la Zone Franche Urbaine (ZFU) de Toulouse. En cherchant cette ligne tracée sur la carte, il questionne l’existence des zones dites « prioritaires » (ZFU, ZRU, ZUS, ZEP,…). Ce travail est étroitement lié à la dimension sociale de ces territoires. Délimiter pour désenclaver ?
met en valeur dans ces juxtapositions d’images intérieur/extérieur, la nature domestiquée et l’impossibilité d’en faire abstraction dans les objets qui nous entourent. Qu’est ce que ces images de nature véhiculent donc, qui nous poussent à nous entourer d’elles ? Mais de quelle nature parlent-t-elles ?