Correspondance visuelle durant l’été 2005 autour de l’état du monde.
Edition de 12 cartes postales tirées de cette correspondance (100 ex. Epuisé)
Esquissez trois pas dans le paysage et de ce fait tracez une ligne :
un point de départ, un point d’arrivée et deux espaces de part et d’autre s’offrent avec leurs différences.
A moins que vous ne tourniez en rond.
Les limites, celles que l’on nous impose, et celles que l’on s’impose.
La vie comme une histoire de tracés dans l’espace.
fait l’inventaire des nombreux espaces qu’elle traverse, dans une accumulation poétique et silencieuse : est-ce que photographier ce n’est pas toujours montrer le même espace, celui qui nous touche où que l’on soit ?
a suivi le parcours d’Isabelle Imbert qui a hérité, à la mort de son père, de son outil de travail : un atelier de mécanicien, des milliers d’objets superposés, 40 années de labeur accumulées. Comment prendre possession d’un territoire dont on hérite ? Comment pénétrer dans le domaine réservé d’un être cher et le faire sien ? Comment le désacraliser ? Est-ce possible, et comment ?
a parcouru la frontière de la Zone Franche Urbaine (ZFU) de Toulouse. En cherchant cette ligne tracée sur la carte, il questionne l’existence des zones dites « prioritaires » (ZFU, ZRU, ZUS, ZEP,…). Ce travail est étroitement lié à la dimension sociale de ces territoires. Délimiter pour désenclaver ?
met en valeur dans ces juxtapositions d’images intérieur/extérieur, la nature domestiquée et l’impossibilité d’en faire abstraction dans les objets qui nous entourent. Qu’est ce que ces images de nature véhiculent donc, qui nous poussent à nous entourer d’elles ? Mais de quelle nature parlent-t-elles ?
L’atelier de ferronnerie de Benoît Hérouard est investi par le collectif
pour le lancement de Phosphène éditions, les 12 et 13 décembre 2008.
Ces images sont nées d’une correspondance visuelle, d’un désir de partager un espace malgré la distance. La répétition des éléments urbains ou ruraux sur les territoires que nous traversons, nous permet de créer des liens surprenants entre des images prises à kilomètres de distance.
Image Improbable n°7, Le tas de terre.
C’est donc un travail visuellement collectif où chacun prélève dans l’espace qui l’entoure un élément qui s’insérera dans un espace global ; où chacun accepte que les limites de son image soient élargies par l’image d’un autre photographe.
Se construit alors un espace inédit au sens étrange mais que l’oeil accepte.
Image Improbable n°5, La flaque.
Notre démarche se veut à la fois ludique et poétique, elle est basée sur l’échange, ce qui nous permet de nous questionner sur ce que nous percevons d’une image et de (souvent) nous étonner de ce qu’en perçoivent les autres photographes.
Dix Images improbables ont été exposées du 24 avril au 30 mai 2010, à Miradoux (Gers), dans le cadre du festival Cheminements du Centre de Photographie de Lectoure.
http://centre-photo-lectoure.fr/expositions/cheminements-un-seul-pied-ne-cree-pas-le-chemin/
12 cartes postales (10 x 21 cm) de cette série ont été éditées. Tirage 100 exemplaires.
Le 21 mai 2011, pour le lancement du n°7 de notre revue dé-Pliée, Yves le Pestipon, auteur des textes, nous fait l’honneur d’une visite-performance de la place Pinel à Toulouse, place « résolument quelconque, donc apte à tout »…
Exposition mise en œuvre par Quentin Jouret. Le collectif présente trois livres:
Side A, la voix d’Eric de Dorothy Goizet, Évaluation et Rester visible de Sophie Le Béon.
Le 28 septembre 2013, à l’occasion de la sortie du n°13 de dé-Pliée,
présentation des 5 saisons de la revue à la galerie Le Confort des Étranges à Toulouse.
A cette occasion, Yves Le Pestipon et Francis Ricard ont lu les textes qu’ils ont écrit
respectivement pour les numéros 7, Méfiez vous du rêve de l’autre et 13, Je pense ce que je veux.
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Projection de vidéos réalisées à partir de ces numéros : des images et des sons pour une autre lecture.
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Je pense ce que je veux, vidéo, 3’40. |
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High Performer, vidéo, 4’46. |
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Méfiez-vous du rêve de l’autre, vidéo, 4’30. |