Revue dé-Pliée saison 1

La revue-affiche « Pliée en 4 » du collectif  se transforme en 2009 et devient  » dé-Pliée ».

Une correspondance entre plusieurs photographes : une image en couverture qui passe de mains en mains, se transforme en un marabout, au gré des associations d’idées ou d’humeurs, et dont le sens (ou le non-sens) se déploie au fur et à mesure qu’il se construit.

12 photographies accompagnées (ou pas) de textes constituent chaque numéro. Dépliant  horizontal, 12 pages couleur, 9x12cm, 100 exemplaires, 3 euros.


3 numéros sont parus en 2009. n°1 épuisé. n°2 et 3 : quelques numéros encore disponibles.

N°8  « Opéra » décembre 2008

Numéro dirigé par Dorothy Goizet.

J’ai découvert l’opéra avec mes enfants il y a 2 ans. D’abord le lieu. Le rideau rouge. La fosse.
Le paradis. Puis une oeuvre. Je pensais ne pas aimer, que c’était un genre ennuyeux et désuet. J’étais comme dans un rêve. Hypnotisée par la voix, les cris et les silences. Emerveillée par le décor. Curieuse du mouvement de la musique et de la mise en scène. Des histoires de pouvoir, de désirs, de passions, de sentiments, de folie … En somme des histoires très modernes. Enchantement. Imaginaire.
Très attentive, comme une enfant, à qui l’on raconte une histoire avant de s’en dormir.

Le sujet de cette revue numéro 8, était au départ de traiter « l’opéra et le cri de la mère ». Notre première rencontre mit en évidence qu’il est difficile de parler de sa mère quand elle est loin … qu’on ne résume pas une relation mère-enfant dans une image … Jugé trop compliqué par les autres photographes, d’aborder l’opéra sous cet angle, j’ai donc ouvert le sujet à d’autres thèmes tels que le pouvoir, la folie, le silence.

Je vous laisse découvrir en verso les deux réponses  :

« Pouvoir », un opéra moderne, réponse de Sophie Le Béon.
« Cri et silence », un opéra où le chant rencontre la musique, réponse de Benoît Luisière.

Dorothy Goizet.

N°7  « En surface » octobre 2008

Numéro dirigé par Maxime Léonard.

L’état du monde

Exposition au Festival Traverse Vidéo, Toulouse, mars 2006.

Correspondance visuelle durant l’été 2005 autour de l’état du monde.

Edition de 12 cartes postales tirées de cette correspondance (100 ex. Epuisé)

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N°6 «Vivre dans un décor» juin 2008

Numéro dirigé par Sophie LE BÉON.

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Vous vous croyez seul dans une nature « sauvage », vous régalez vos yeux de solitude verte et tout d’un coup un élément perturbateur vous fait redescendre brutalement sur des chemins balisés : il apparaît une pancarte vous assurant d’un « point de vue idéal pour une photographie », un appareil vous invitant à immortaliser votre émotion paysagère ou architecturale par une médaille souvenir, ou bien une machine à savourer des délicieuses frites en délectant vos pupilles d’un célèbre phare. Cette sensation de « mise en scène d’un paysage » apparaît toujours d’une façon brutale au détour d’un chemin et si possible pas trop loin d’un parking.

Bref, vous n’êtes pas le premier à vous enthousiasmer, votre émotion n’est pas singulière, vous rentrez dans les clous d’un décor fait pour vous, et du même coup dans un plan marketing ; vous pouvez alors vous sentir épiés, manipulés. Ou peut-être non, plutôt rassurés de faire partie de cette grande collectivité qui communie autour d’une émotion partagée. Après tout, elle n’est pas chère cette médaille. Vivre dans un décor c’est donc se faire kidnapper son lien au réel et son expérience d’exploration du monde.

N°5 « Mains » mai 2008

Numéro dirigé par Benoît LUISIÈRE.

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N°4 « 14h29 «  décembre 2007

Numéro dirigé par Dorothy GOIZET.

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No(s) Limites

Exposition à la Galerie de l’Espace Saint Cyprien, Toulouse, février 2008.

Esquissez trois pas dans le paysage et de ce fait tracez une ligne :
un point de départ, un point d’arrivée et deux espaces de part et d’autre s’offrent avec leurs différences.
A moins que vous ne tourniez en rond.
Les limites, celles que l’on nous impose, et celles que l’on s’impose.
La vie comme une histoire de tracés dans l’espace.

Dorothy Goizet | « Lignes imaginaires »

fait l’inventaire des nombreux espaces qu’elle traverse, dans une accumulation poétique et silencieuse : est-ce que photographier ce n’est pas toujours montrer le même espace, celui qui nous touche où que l’on soit ?

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Sophie Le Béon | « Pourquoi, Comment, Faut-il, vider l’atelier de mon père ? « 

a suivi le parcours d’Isabelle Imbert qui a hérité, à la mort de son père, de son outil de travail : un atelier de mécanicien, des milliers d’objets superposés, 40 années de labeur accumulées. Comment prendre possession d’un territoire dont on hérite ? Comment pénétrer dans le domaine réservé d’un être cher et le faire sien ? Comment le désacraliser ? Est-ce possible, et comment ?

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Maxime Léonard | « Zone prioritaire »

a parcouru la frontière de la Zone Franche Urbaine (ZFU) de Toulouse. En cherchant cette ligne tracée sur la carte, il questionne l’existence des zones dites « prioritaires » (ZFU, ZRU, ZUS, ZEP,…). Ce travail est étroitement lié à la dimension sociale de ces territoires. Délimiter pour désenclaver ?

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Benoît Luisière | « Parodies artificielles »

met en valeur dans ces juxtapositions d’images intérieur/extérieur, la nature domestiquée et l’impossibilité d’en faire abstraction dans les objets qui nous entourent. Qu’est ce que ces images de nature véhiculent donc, qui nous poussent à nous entourer d’elles ? Mais de quelle nature parlent-t-elles ?

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